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SAEZ

19 mars 2009

Tu y crois toi

Tu y crois toi?
La magie des rencontres,
Et la peur de mourir,
Doit y avoir autre chose.
Tu y crois toi? Les enfants de l'amour?
Moi putain j'ai du mal,
Doit y avoir autre chose
Tu sais bien quoi?
L'ivresse et puis la fête,
Tu sais bien quoi?
La paresse et la chair.
Et l'envie de se perdre
Dans les nuits l'un dans l'autre
Peut-être que j'y ais cru.
Je sais plus. Tu y crois toi,
À tout ce qu'on te raconte,
Qu'on laisse crever nos vieux
Pour que tout aille mieux?
Parce qu'on est égoïste
Qu'il suffirait d'aimer,
Et de se consumer ;
Mais qu'aimer de travers
Peut mener en enfer!
Tu sais bien quoi!
L'ivresse et les vertiges!
Tu la connais toi,
La caresse et la guerre.

Et l'envie de s'y perdre
Dans les bras l'un dans l'autre,
Peut-être que j'y ai cru.
Je sais plus, {x2}

Y a la tune et la gloire
Et l'odeur des charniers!
Le devoir de mémoire
Les prénoms oubliés ;
La culture des racines,
L'art et la religion,
Le bonheur des familles,
Et la fragilité! {x3}

Me dis pas toi
Que vivre fatigue,
Qu'on fait que s'évader,
Doit y avoir autre chose.

Non, me dis pas toi
Que vivre fatigue
Qu'on fait que passer,
Doit y'avoir autre chose.

"Damien Saez"

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19 mars 2009

Toi tu dis que t'es bien sans moi

Tu dois être au jardin
Ou peut-être à la mer
A lancer tes pensées
Comme on lance des pierres
Tu dois être en été
Quand je suis en hiver
Là, de l'autre côté
Des hémisphères

Toi, tu dis que t'es bien sans moi
Et qu'au fond de mes bras, il y fait trop froid
Toi, tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi
Et moi, y a quelque chose qui fait que j'y crois pas

Tu m'as jeté au vent
Jeté au vent amer
Amer tu m'as laissé
Ouais, t'as fui ma lumière
Mais t'as gardé mon ombre
Elle te suivra partout
Même si tu n'en veux pas
Car je sais qu'elle est libre
Qu'elle est libre avec toi

Toi, tu dis que t'es bien sans moi
Et que mes bras ne sont pas faits pour toi
Toi, tu dis que t'es bien, que t'es bien, que t'es bien sans moi
Mais moi, y a quelque chose qui fait que j'entends pas.

"Damien Saez"

19 mars 2009

Putain vous m'aurez plus

Ami, prends ma lanterne car j'ai perdu ma flamme
Mon amour est parti
Elle a jeté mon âme à bouffer au néant, me laissant le coeur vide
Elle a fait des fertiles, des averses,
L'aride
Et l'horreur du monde n'est rien comparaison
A ceux que l'amour fait, à ceux qui dans l'union
Pensent oublier qu'on est triste ici-bas
Et qu'ici solitude
Est le dernier repas

Elle avait les yeux noirs desquels on voit du bleu
Qu'on prend pour l'océan, dans lesquels on voit Dieu
Qui font toucher du bout des doigts les horizons
Mais toujours à la fin
On est seul au milieu des vagues de sanglots et du sel dans la gorge
Et du sel sur la plaie de ce coeur tatoué
A son nom que l'on crie au fond des verres de vin
A se dire que la vie
Oui, n'était qu'une putain

Ami, regarde-moi, j'ai le coeur qui renverse
La mémoire de ses yeux qui me colle à la peau
Et dans les bars du port, je cherche magie noire
Pour délivrer mon corps du sort qu'on m'a jeté
Et le sourire des filles, non, ne me fait plus rien
Et je commence à croire que les hommes qui ont pris d'autres hommes pour amour
Ont réglé la question, après tout, dis-moi, qu'est-ce qu'elles ont de plus que nous ?
Si ce n'est cette force qui fait qu'elles vous oublient
Cette horreur au fond d'elles, ouais, ce monstre qui crie quand elles vous font l'amour
Tu sais qu'elle n'oublient pas, qu'il n y a qu'à la nature qu'elles ne tiennent parole

A tous ceux dans leur bras qui sont faits prisonniers
J'ai l'âme solidaire et puis ma sympathie à ces fous qui comme moi
Finiront pas la nuit
Je vous le dis, putains
Putains, vous m'aurez plus !

Que je meure à l'instant si l'envie me reprend
De remettre ma tête dans la gueule du serpent
De me laisser encore crucifier le coeur
Pour un joli sourire au parfum de leur fleur
Marguerite ou tulipe et de rose à lilas
Tu sais, l'ami, pour moi elles ont toutes ici-bas
Quand elles vous montrent le ciel, qu'elles vous disent qu'elles vous aiment
Elles ont toutes pour moi
L'odeur des chrysanthèmes
Adieu, les gentilles
Adieu, les j'en pleure
Adieu, les maudites qui ont pris ma lueur
Qui ont jeté dans le noir mes yeux et puis les tiens contre le chant du cygne !
Et les beautés ? Qu'elles crèvent ! Toutes !
J'en peux plus de ces jeux qui nous tuent
J'en ai marre de ce coeur, mon Dieu, qui ne bat plus
Et qui toujours s'incline au pied de fausses blondes
Qui nous mènent à la cime
Qui nous traînent à la tombe.

"Damien Saez"

19 mars 2009

On s'endort sur des braises

Au dedans des paupières
De tes yeux qui renversent
Pile entre les phalanges
De la pluie sur la braise
Ces envies qui nous poussent
A embrasser le vide
Oui, les bras en croix
A filer à l'anglaise
Dans tes yeux tout au bout
Ce qu'il reste de nous
Emporté par la mer
Qui s'endort sur les braises.
Accroché à leur cou
On finit tous un jour
Par se croire immortel
Sur le bord des falaises
J'ai pas voulu tout ça
J'ai pensé qu'à moi
J'ai pas voulu tout ça

Au dedans de tes yeux
Les torrents traversant
Paupières. Avant d'aller
S'échouer sur la braise
On en a vu navires
Qui ne sachant pas lire
Les cartes se noyaient
Tous au pied des falaises.
Qu'on soit rayon de feu
Que l'on soit fils de Dieu
Ou juste un indien fou
Qui marche sur des braises
Qu'on ait le coeur amoureux
Qu'on soit l'ombre des cieux
On n'est rien du tout
Qu'un fou sur la falaise
Des flammes à la rivière !
Y a des trous dans ma chair
Ouais, des siècles en enfer, à chercher
Ta flamme à la rivière

Quand la plaine est aux fleurs
Quand les fleurs sont du mal
Quand j'ai mal à toi
Quand je suis sur des braises
Au milieu des yeux rouges
De ces rois divorcés
Qui recherchent une reine
Sur le bord des falaises
Que l'on marche sur l'eau !

Qu'on se soit aimé trop
Trop mené en bateau
Que l'on marche sur l'eau
Qu'on redevienne feu avec toi
Si tu veux
Ca n'y changera rien
Un jour, oui, tout s'éteint
Ca n'y changera rien de rien
Un jour
Oui, tout s'éteint.

"Damien Saez"

19 mars 2009

On meurt de toi

Si nous nous sommes disparus
Comme un marin qui prend les nues
Pour l'océan
Et qui s'enfonce au fond de l'eau
L'amour emporté par les flots
Les flots du temps

Nous aurions pu nous unir mieux
Comme on dit s'unir devant Dieu
La mascarade
Non, moi, ne m'a jamais tenté
Oui, que la sincère amitié
Des camarades

Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Des bagues aux doigts
Et si la mienne était poème
Et si la mienne était en bois
Elle était pour toi
Elle était pour toi

Puisqu'ici tout s'évanouit
Nos rires dans la mélancolie
Tout prend le large
Beauté, ne gardons que l'instant
Avant que les mauvais printemps
Ne sonnent la charge

Là où tu échoueras bientôt
Là où on s'est échoué trop
Où il fait froid
Tu verras bien des éclaircies
Tu les prendras pour l'infini
Qui fera gonfler ton ventre

Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se passent
La mort aux doigts
Pauvres de leur cupidité
Sont ceux qui s'échinent à garder
L'autre pour soi
Au diable les rêveurs qui
Ne tenant pas debout se lient
Les coeurs en croix
Au diable leur stupidité
Car même à deux nous ne sommes faits
Ouais que de soi, sûr que de soi

Là où tu es, d'autres pays
Dans d'autres hommes, dans d'autres lits
Prends garde au vent
Qui parfois fait gonfler les voiles
Mais qui soudain, quand ça lui prend
S'enrhume un peu

Pour nous laisser seuls au milieu
Quand pour rentrer ne reste que
L'océan à la nage
Quand le voilier devient radeau
Quand le manque devient le trop
Quand la vie a fait rage

Mon amour j'ai pas su tenir
Les promesses du devenir
Un avec toi
J'ai plus que moi-même à qui dire
Qu'il est triste mon triste empire
Qu'il est triste sans toi
Quel océan, vers quel abîme
Dis-moi où mène ce chemin
Où tu n'es pas
Car si l'on ne meurt pas d'amour
Je peux te dire qu'il est certain
Qu'on meurt de toi
Qu'on meurt de toi.

"Damien Saez"

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19 mars 2009

Les bars du port

Si le temps qu'il nous reste n'est pas assez pour toi
Si l'envie déjà te prend d'aller aimer un autre
Accorde-moi l'amour une dernière fois
Je t'en prie mon amour, serre-moi fort dans tes bras
Et même si je suis fou, oui, fou d'amour pour toi
Dès le lever du jour, je te laisserai partir
Puisqu'il n'est entre nous qu'un fragile fil de soie
Qu'il n'y a plus d'amour
Qu'il ne reste que moi

A danser, à danser
A danser dans tous les bars du port
A danser, à danser
A danser jusqu'à l'aurore.

"Damien Saez"

19 mars 2009

Le cavalier sans tête

Je vais comme une pierre lancée
Au milieu des buildings
Je traverse la plaine comme un souffle sans bruit
Je vais comme une flamme sous la neige brûlante
Que nul ne peut éteindre

On ne m'a donné ni arme ni larmes à mes yeux
Que ce cheval d'acier noir et ce corps sans visage
J'ai l'âme de l'enfant et la mémoire du vieux
L'éternité, c'est long quand on marche sans coeur

Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers des tempêtes
Moi, je cherche le jour
Moi, je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer
L'âme

Du haut de ma monture, sur des escaliers de brumes
J'entends le cri des hommes qui ont perdu l'amour
Alors, j'envie soudain ceux qui ont larme à l'oeil
Qui pleurent l'océan à se noyer dedans

Celui qui m'a fait, voulant faire de moi l'immortel
Invincible, il a fait l'armure mais il a oublié le coeur
Puisqu'on a fait mon âme dans un acier linceul
C'est de l'humain tout entier dont moi je porte le deuil

Au hasard des cités, ami, parfois je rêve
De croiser sur la route une femme à deux coeurs
Qui juste par amour partagerait son être
Mettre un peu de mortel à ma triste éternelle

Je suis le cavalier sans tête
Et je cherche un amour
Au travers des tempêtes
Moi, je cherche le jour
Moi, je cherche la flamme
Qui viendra m'éclairer
L'âme.

"Damien Saez"

19 mars 2009

L'abattoir

Eteint par tant d'années en lambeaux de souvenirs
Qui flottent, triste drapeau au ciel de mon empire
Et qui sans toi n'est plus que cendres

Des connexions perdues laissées aux satellites
Qui s'en vont de mon coeur, les fréquences qui palpitent
Et des portables au lieu des lettres

Tu vois, je suis pas sûr que le progrès toujours
Fasse progresser l'Homme à part finir tout seul
Y a qu'à voir comment les gens se quittent

Mais ainsi va le monde et ainsi va la vie
Nous courons tous ensemble vers la fin qui nous lie
Que des troupeaux
Vers l'abbatoir

Je t'en prie, finis-moi !
J'en peux plus d'en mourir
Je t'en prie, finis-moi !
J'ai perdu mon sourire

Puisqu'ici, non, plus rien, non, plus rien ne veut rien dire
Quelle prétention avions-nous, nous enfin, de nous dire
Que nous valions, oui, quelque chose ?

Dans la rue, c'est encore un autre bourré qui crie
Toute la bêtise humaine pendant que moi, je t'écris
Autant de bêtises que lui

Bientôt, les éboueurs viendront ramasser poubelles
Entre deux vide-ordures, je leur donnerai ce mot
Qui pouvait pas finir en de meilleures mains

L'amour est infidèle et nous tristes fidèles
A l'amour, nous brûlons et nous brûlons nos ailes
De tristes veaux
Vers l'abattoir

Je t'en prie, finis-moi !
J'en peux plus de ramper
Je deviens fou, tu sais
Là, comme un échoué

Oui, je sais, je suis glauque avec mes chansons tristes
Mais j'emmerde le monde et il me le rend bien
C'est un peu comme si nous étions quittes

Toi, l'autre que j'aimais, je te prie maintenant
De finir le travail que tu as commencé
Et, s'il te plaît, avec le sourire

Non, n'aie pas de remords de me donner la mort !
Tu sais, moi avant toi j'en ai piétiné des coeurs
Qui avaient vu en moi ce que j'avais cru voir en toi

Du bourreau au sauveur, de l'agneau au vampire
On est tous un jour l'un, un jour l'autre, c'est le jeu
Qui nous tue puis
Qui fait qu'on vibre

Je t'en prie écris-moi
Donne-moi des nouvelles
Quand je serai en bas
Envoie-les vers le ciel.

"Damien Saez"

19 mars 2009

Je suis perdu

Je marche dans les villes où des âmes sans nom me fredonnent le tien
Des concerts en sourdine où je chante ton nom pour oublier le mien
Pour oublier un peu que toi, tu n'es pas là quand l'hiver se fait rude
Que je n'ai plus que moi avec qui partager ma propre solitude
Je marche sous des cieux qui me rappellent un peu la couleur de ta flamme
Quand le rouge et le bleu donnent aux amoureux des beautés océanes
Moi, je fuyais l'amour parce que j'avais trop peur, oui, trop peur d'en mourir
Mais à trop fuir l'amour, c'est l'amour qui nous meurt avant que de nous fuir

{Refrain:}
Je suis perdu
Je suis perdu
Sur des chemins de pierre
Je marche nu
On s'est perdu
On s'est perdu
Et mon coeur en enfer
Que de toi ne battra plus
Je me suis perdu
Quand je t'ai perdue
J'ai perdu ma lumière
J'ai perdu Terre entière

Je vivrais mille vies et dans mille pays, ça ne changerait rien
Car de mille pays, je reviendrais toujours m'éteindre entre tes mains
Si je m'y fais petit, allez, dis s'il te plaît que tu me reprendras
Juste pour une nuit que tu me reprendrais, je t'en prie, dis-le moi
Que l'amour n'est pas mort car on ne peut mourir quand on est infini
Qu'il revivra encore cet amour qui est mort, qu'il reprendra la vie
Que la pluie dans mes yeux sera assez pour vaincre le désert dans les tiens
Que la pluie dans mes yeux sera assez pour renaître les fleurs au jardin

{au Refrain}

Je t'attends sur le banc comme on attend la mort en espérant la vie
Je t'attends comme on attend voir pointer le jour quand il n'est que la nuit
Toi, tu ne viendras pas car déjà trop de fois tu es revenue
Toi, tu ne viendras plus car déjà trop de fois c'est d'autres qui sont venues
Il est tard et ça fait, oui, déjà quelques mois que tu t'en es allée
Des années ou des siècles, les secondes sans toi, c'est toujours l'éternité
Toi, tu dois faire du beau sur des chemins où moi, où moi je ne suis pas
Et moi, je reste là à voir passer le monde qui se fout de tout ça
Et la nuit moi, j'ai peur, oui, la nuit moi j'ai peur, moi, j'ai peur d'en mourir
Et quand moi, j'ai pas peur, c'est mon coeur qui a peur, qui a peur de te revoir partir
Moi, j'ai froid dans la nuit quand toi tu n'es pas là, dans la nuit moi j'ai froid
Quand à côté de moi c'est une ombre sans vie, c'est une autre que toi
Quand à côté de moi c'est une ombre sans vie, c'est l'ombre de toi.

"Damien Saez"

19 mars 2009

Je cherche encore

J'ai passé tant de fois
De l'ombre à la lumière
Dessiné tant de croix
Pêché tant de rivières
Dans le train de la nuit
Qui va où ?
Je sais pas
A New-York ou Varsovie
Peu m'importe, tu vois

Je cherche encore
Un chemin, une route
Au Sud vers le Nord
Je cherche encore

J'ai prié tant de fois
Qu'un jour à moi s'unisse
Celle qui marche avec moi
Que je ne connais pas
Dans le vol de l'ennui
Qui m'emmène où ?
Je sais pas
A New York ou dans ton lit
Peu m'importe, tu vois

Je cherche encore
Un chemin une route
Au Sud ou vers le Nord
Tu sais, moi, je cherche encore

Je cherche encore
Un chemin une route
Au Sud ou vers le Nord
Je cherche encore

Allez, tiens-moi, tiens
Allez, tiens-moi bien
Aussi loin que nous portera la route
Allez, tiens-moi, tiens bon mon amour
Allez, tiens-moi, tiens
Allez, tiens-moi bien
Aussi loin que nous portera la route
Allez, tiens-moi, tiens bon mon amour.

"Damien Saez"

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